Deux classes ont accueilli une quinzaine d’élèves lors de ce jour de rentrée si particulier.
Avec difficultés et engagements !
Difficultés dues à l’absence de quatre enseignantes sur six,
Difficultés dues aussi aux conditions strictes d’accueil :
- distance minimale d’un mètre entre chacun,
- 4 m² par élève en classe comme en centre de loisirs ou en salle de restauration,
- 15 enfants au maximum par groupe,
- cloisonnement des groupes pour mieux identifier les personnes contacts en cas de contagion COVID,
- masques pour tous les adultes,
- reconfiguration des missions de chaque agent,
- passages fréquents de virucide,
- formation à ce nettoyage régulier et impliquant,
- organisation des temps périscolaires en fonction des besoins des familles et des possibilités,
- de la restauration en fonction des besoins et des possibilités du prestataire,
- du transport scolaire…
Il y a dix jours, j’ai demandé à l’inspection de l’éducation nationale de bien vouloir pourvoir aux remplacements des enseignants absents pour que l’école puisse remplir sa mission. L’inspectrice a pu remplacer une seule enseignante; les enseignants en autorisation spéciale d’absence (ASA) ne sont pas remplacés puisqu’ils assurent leur travail de chez eux.
L’école passera de deux classes à trois mardi 19 mai. Le nombre de classes ouvertes dépend totalement de la présence ou non des enseignants, agents de l’état.
Le périscolaire, sous responsabilité communale, est opérationnel, avec la totalité de ses agents (merci à toutes), et répond aux besoins des familles le mieux possible, tout en respectant les consignes sanitaires exigeantes du protocole du ministère de l’éducation nationale.
L’engagement de chacun est très grand pour l’intérêt des enfants présents, sans oublier les enfantys restés à la maison.
Ce fonctionnement à trois classes sera je l’espère requestionné pour le mois de juin. Aura-t-on une quatrième classe (= un quatrième enseignant) ? Plus ? Et dans ce cas, comment faire pour respecter à la lettre les protocoles sanitaires gouvernementaux ?
Il serait bon que l’éducation nationale puisse apporter aux communes le maximum d’informations préalables pour qu’elles puissent organiser au mieux une montée en charge du nombre d’enfants accueillis dans ses locaux.